vendredi 22 octobre 2010

Le miracle de la vie

L’opportunité de se créer

En 2008, une étude révèle qu’un Québécois sur cinq démontre des symptômes de détresse psychologique élevée et pour les femmes, l’étude dénombre deux sur cinq.
C’est un constat alarmant et préoccupant car, nécessairement, au moins une personne de notre entourage souffre actuellement. Et vous êtes peut-être l’une d’entre d’elles !

Vous me direz que la souffrance fait partie de ce monde ! Elle va et elle vient même que parfois elle s’incruste parce qu’on lui creuse son nid. L’être humain souffre physiquement et psychologiquement quand ses besoins ne sont pas satisfaits et quand il demeure dans l’inconscience de son pouvoir de se transformer et de se créer. Lourd des blessures de son passé, il porte en plus celles de sa généalogie.

Pourquoi tant attendre pour sortir de l’enfermement de la souffrance ?
La peur engendre l’immobilisme ; la peur de perdre, peur du conflit, du rejet, du ridicule, peur de décevoir et surtout la peur de l’inconnu. C’est pour ces raisons que nous nous enfonçons dans des habitudes insatisfaisantes, dans des scénarios malsains et que nous répétons les mêmes formules perdantes bien que nous souhaitons mettre du piquant dans notre vie. Nous stagnons et nous nous créons des maladies dites de société.

« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent », paroles d’Einstein.

Qu’attendons-nous pour créer une vie à la mesure de nos élans de vie, qui réponde à nos besoins, une vie d’accomplissements et de réalisations où les défis tissent nos pas ?
Nous attendons un miracle, nous cherchons la pilule-miracle, la thérapie-miracle... Nous ne trouvons pas la clé de notre propre prison alors nous invoquons l’Univers, les Anges et les Archanges de nous envoyer l’aide miraculeuse. Nous méditons, nous gérons nos émotions, nous ingérons des anxiolytiques et de la vitamine B en espérant qu’enfin les chaînes qui nous retiennent à notre souffrance physique, psychologique et mentale se dissolvent une fois pour toutes. Et nous oublions que la souffrance est de ce monde, mais qu’elle n’est pas « le monde ».

Et si ce miracle tant souhaité et tant attendu ne se trouvait pas à l’extérieur, s’il se lovait à l’intérieur de soi. Et si nous étions l’Alchimiste qui possède toute la connaissance et la sagesse ancestrale afin d’ouvrir les portes de tous nos possibles et si nous étions celui ou celle qui a accès à l’antichambre de la maladie et de la souffrance psychologique.
Peut-être me direz-vous que vous savez déjà tout ça ! Et bien, je vous mets au défi de passer à l’action et d’utiliser les clés qui s’offriront à vous par la peinture.

Je crois sincèrement que la clé du miracle réside à l’intérieur de soi puisque je l’observe au cœur des stages que j’offre. Le miracle apparaît sur la toile, au plus grand plaisir de celui ou de celle qui l’a peinte : des pistes de vie, des forces vives, des rêves élucidés, des guidances de l’enfant intérieur, des solutions de sagesse, des choix à faire, des actions à poser, des silences à honorer…. Voilà autant de miracles qui émergent des réalisations créées par la peinture dans mes stages.

Peindre au cœur de mon approche, c’est s’offrir des outils d’incarnation. Peindre les images de soi, ses images intérieures, c’est se mettre au monde et s’incarner dans la couleur de sa vie. Il est temps d’accorder toute l’importance à notre monde intérieur. Sans pour autant en banaliser la force, nous avons mis beaucoup d’emphase sur le contact avec les Guides, les Anges et les Êtres de Lumière alors que Nous sommes des Êtres de Lumière qui possédons toute la sagesse et toute la connaissance. Toutefois, avec la même foi, avec tout autant de conviction, retournons le regard vers Soi afin de s’abreuver et de se nourrir à notre propre source pour en goûter les ressources.

Mon approche en peinture permet ce contact intime avec Soi. Elle favorise l’intériorisation et elle accorde l’importance à la communication entre le participant et ses images ou ses personnages intérieurs. Elle permet de faire connaissance avec soi, de découvrir ses forces et ses guidances, d’apprivoiser ses blessures et ses zones mal-aimées…

Pour moi, peindre c’est créer manifestement ce qui était jusqu’alors invisible ; c’est, par extension, se créer. Rendre visible l’invisible est le propre de l’acte de peindre par lequel le peintre donne naissance, par la forme et la couleur, à ce qui n’était qu’énergie, pulsion de vie, force vive. Je vous rappelle que nous sommes sur une planète où l’énergie se matérialise et que la terre est un lieu d’incarnation. Alors, je vous invite à choisir l’incarnation par la peinture, maintenant, afin de découvrir Qui vous êtes, pour mieux connaître d’Où vous venez et pour vous guider vers Où vous devez vous diriger.

Grâce à la peinture, vous donnez la vie, vous vous redonnez vie, vous vous ressuscitez d’entre les mort-vivants dans une éclosion de couleurs sous vos propres yeux. Vous peindre donne enfin à voir les personnages qui vous habitent derrière le masque social qui occupe, trop souvent, toute la place dans le miroir. La toile, maculée de l’image de soi, offre une opportunité indescriptible, celle d’entreprendre un dialogue avec les personnages démasqués et d’entrer en relation avec vous-même. Ce processus réveille la guérison et fait basculer les statistiques sur la santé. Soyons un acteur-créateur de santé et de vie et incarnons-nous totalement maintenant dans la joie et dans le plaisir que la peinture procure.

Je vous invite à jouer la carte de votre Soleil Intérieur en vous offrant l’opportunité d’un week-end création.

Pour enfin participer au miracle de la vie en vous mettant au monde à nouveau par la peinture, rejoignez Line Blouin dans le cadre des différents ateliers de création qu’elle offre. Devenez co-créateurs de l’Être merveilleux que vous êtes en mettant de la couleur dans votre vie.

Qu’attendez-vous pour créer le miracle dans votre vie ?

Ma propre nature

Miroir, Miroir, dis-moi…
Le miroir réfléchit-il mon moi véritable ? Est-il le reflet de ce qui coule dans mes veines ? Ai-je besoin du miroir pour confirmer mon identité ? Comment trouver la voie qui me conduira à la satisfaction de ma quête d’identité ?
Il n’y a pas que les miroirs de salle de bain qui reflètent ce que nous sommes. Les gens que nous fréquentons et les milieux dans lesquels nous vivons parlent de soi puisque nous les avons choisis consciemment ou inconsciemment.

Mais, qui suis-je ? Nous pouvons tenter le jeu et risquer quelques réponses : je suis une femme de race blanche ; je suis une mère ; je suis une peintre ; je suis une Québécoise ; je suis la femme de … ; je suis une amoureuse de la vie ; je suis…. En poursuivant ainsi la liste des Je Suis, découvrirons-nous qui nous sommes ?

Comme nous ne pouvons nous réduire à l’identification de nos fonctions sociales, de nos tâches familiales ou de nos loisirs, la question demeure et la réponse ne réside pas à l’extérieur mais à l’intérieur. Le « Qui suis-je » inclus le « D’où venons-nous ? » puisque nous sommes la somme de notre culture, de notre généalogie et de notre histoire de vie. Nous ne sommes pas seul à nous poser la question devant la glace en tentant de nous convaincre que le personnage qu’elle nous reflète est bien celui de l’être qui vibre en soi. Qu’en dites-vous ? Êtes-vous celle ou celui que le miroir vous renvoie ? Qui y voyez-vous ? Le personnage ou l’Être véritable ?

Non, nous ne sommes pas les seuls à nous creuser les méninges avec cette question. Des scientifiques se penchent sur les origines de la vie, des archéologues balaient la planète entière dans l’espérance de découvrir le premier jour de l’humanité, des astronautes parcourent la galaxie dans une quête incessante sur l’étendue et la nature de la vie, des psychologues accompagnent des êtres en quête de sens et tous sont motivés par la même question : Qui suis-je ?

Mais à qui cette question s’adresse-t-elle ? Au miroir, à Dieu, à l’âme ? C’est pourtant à nous-même qu’elle se pose, malgré l’image de soi que le monde extérieur nous retourne, image à laquelle nous tentons inlassablement de nous conformer en vue d’être aimé. Nous aspirons à devenir cette image proposée au détriment de la reconnaissance de notre propre nature. Nous devenons malgré nous un personnage.

Miroir, Miroir, dis-moi…
Être rassuré. Voilà ce que nous souhaitons : être rassuré sur notre identité et sur nos origines. L’être humain a besoin d’être sécurisé. Nous nous comparons aux autres pour nous situer dans la collectivité ; nous entrons en compétition pour nous rassurer sur la valeur de notre existence et, selon l’image artificielle dont nous sommes l’esclave, nous payons de notre nature profonde une existence basée sur l’émergence du personnage. Nous naviguons en mode survie.

Traverser le miroir…
Lorsque l’extérieur ne se fait plus aussi rassurant quant à l’image qu’il lui miroite et que le personnage qu’il s’est forgé le pousse vers son intériorité, l’être amorce un parcours initiatique : la traversée des miroirs.

Oser traverser le miroir, c’est oser sortir de sa zone de confort, s’ouvrir à de nouvelles expériences et à de nouvelles avenues pour s’offrir l’opportunité de faire connaissance avec soi à travers des conditions nouvelles. Pour ma part, j’aime aller voir Qui je suis ailleurs. Que ce soit dans un pays que je n’ai pas visité ou par une activité que je n’ai pas encore explorée ou simplement en empruntant un parcours automobile différent. Explorer le monde extérieur, en conscience et en résonance, fait vibrer des tonalités nouvelles qui éveillent notre propre nature. S’ouvrir à de la nouveauté et à du changement provoque un inconfort qui permet à des zones de soi de se manifester, cette expérience propose d’aller voir ailleurs, autrement, qui nous sommes. Même à travers le quotidien, retourner la caméra vers soi et observer son propre reflet en relation avec l’autre, avec l’environnement et à travers les expériences de vie, créent un tremplin qui fracasse les limites à la créativité, à se créer.

Je vous invite à traverser votre propre miroir. Je vous invite à défier votre mode de perception de vous-même qui vient de l’extérieur pour plonger dans la richesse du monde intérieur pour vous rapprocher de votre propre nature. La réponse au Qui suis-je repose au plus profond de soi et la voie de l’exploration intérieure par l’imaginaire est une source inépuisable de contentement. C’est ma voie de prédilection. Elle m’accompagne au quotidien. Elle est ma source, mon parcours et mon guide. Me peindre, sans pour autant m’appliquer à l’autoportrait, me révèle sans cesse Qui je suis. La peinture crée les morceaux du puzzle de ma nature profonde. Mes couleurs et mes formes peintes se matérialisent sur la toile et conjuguent à me refléter Qui je suis, dans ma fibre la plus intime, celle qui ondule à chaque instant de ma vie, tel le Roseau de Lafontaine.

Mieux se connaître, apprivoiser son monde intérieur et faire connaissance avec son identité profonde passent par l’expérimentation et par la conscience même de cette expérience. Plus nous vivons des expériences différentes, enrichissantes et ressourçantes et plus nous sortons de notre zone de confort plus les opportunités de nous connaître et de nous reconnaître se multiplient.

Je vous invite à traverser le miroir en prenant le risque de vous rencontrer et de faire connaissance avec vous-même par la peinture. PEINDRE EN NATURE, PEINDRE MA PROPRE NATURE, voilà la proposition que je vous fais par un séjour dans un chalet en bois rond, près d’un lac où nous nous offrirons l’opportunité de porter notre regard intérieur sur la nature et sur la nature en soi. Venez peindre avec moi, sur les thèmes que la nature offre, tel un miroitement de soi. Allons voir Qui nous sommes en nature, allons voir ce que la nature reflète de notre être profond.

N’attendons pas que notre personnage s’écroule sous la tempête, tel le Chêne de la fable de Lafontaine. Au cœur de notre forêt intérieure, retrouvons dans la force de la vulnérabilité du Roseau l’essence de notre propre nature.

jeudi 21 octobre 2010

Quand les images parlent

Les images de consommation

Nous vivons dans un monde d’images. Tout va trop vite et plusieurs échappent à notre conscience. Les heures passées devant le téléviseur ou à consulter la presse écrite ou simplement à circuler sur nos routes stimulent déjà grandement notre rétine. Nous sommes sans cesse sollicités, essentiellement par des images de consommation, non pas tant parce qu’elles nous incitent à consommer que parce que nous les consommons et ce, parfois à notre insu. Biologiquement et cellulairement, elles interpellent notre cerveau via nos deux hémisphères qui traitent l’information selon leur nature spécifique.

Sommairement et dès le premier contact, ces images sont investiguées, jugées, associées et classées par notre hémisphère gauche dont la tâche principale est de les placer et de les intégrer dans notre histoire de personnelle. Le cerveau gauche crée un catalogue logique et affectif avec la collaboration de l’hémisphère droit. Il nous met en relation logique et affective avec ces images. L’hémisphère droit, quant à lui, accueille celles-ci avec son mode de perception spécifique: globalement et de façon sensitive. Les sens s’éveillent au seul contact visuel avec l’image. Conjointement, nos sens et notre histoire personnelle stimulent les associations qui favorisent le jugement et la classification des images perçues.

La réaction à l’image suit de près sa perception. Face à quelques-unes, nous ressentons une aversion, vis-à-vis d’autres un désir de consommation matérielle est stimulé alors que certaines nous touchent profondément au point d’éveiller de vives émotions qui s’avèreront totalement banales pour d’autres personnes de notre entourage.

Nous sommes seuls et uniques devant l’image que nous consommons. Et bien que génétiquement l’espèce humaine soit semblable à 99,99%, le 0,01% de différence s’exprime concrètement ici par notre perception unique du monde extérieur.


Les images de création

Mais qu’en est-il des images qui trottent constamment dans notre tête, nourries assez régulièrement par l’extérieur, et qui prennent aussi naissance dans notre monde intérieur ?
D’où surgissent-elles et pourquoi franchissent-elles, parfois, le seuil de notre conscience ?

Même la nuit, à l’abri de toute source médiatique, les images circulent à l’intérieur de nous et produisent même, quelques fois, des scénarios à la Harry Potter. Qui n’a pas déjà fait un rêve quasi cinématographique ? Stephenie Meyer, l’auteure à succès des livres Fascination, Tentation, Hésitation et Révélation, a été inspirée par des images de sa vie nocturne. Elle fit le rêve d’un amour impossible entre un vampire et une jeune fille et, dans sa vie éveillée, elle a nourri la curiosité créatrice en allant à la pêche aux images afin d’en connaître la suite. Son imaginaire est maintenant sur grand écran et rejoint celui de milliers de lecteurs et de cinéphiles.

Ainsi, jour et nuit, nous sommes des fabricants d’images. Elles émergent, circulent et insistent parfois par la force et l’impact émotifs qu’elles soulèvent en soi ou par la puissance de leur message.

Qui dit message, dit décodage du message.

Parallèlement aux images de consommation qui, elles, reflètent les valeurs du monde extérieur dans lequel nous vivons, les images intérieures parlent, quant à elles, de qui nous sommes en relation avec nous-même et avec ce monde extérieur. Connais-toi toi-même ! Et bien, devenir traqueur de nos images intérieures permet d’ouvrir la porte à ce monde qui nous habite, de nourrir la relation à soi et, par conséquent, de s’offrir l’opportunité d’une communication plus saine avec le monde de nos profondeurs afin d’actualiser notre plein potentiel en utilisant le pouvoir en soi pour créer notre vie.

Les images de transition

Il ne suffit plus de chercher des donneurs de sens à l’extérieur de soi mais de se demander quel sens nous voulons donner à notre vie. Se réapproprier ce pouvoir sur nos images, c’est aussi devenir souverain de notre mode intérieur. Par la voix de l’image, l’inconscient parle inévitablement de soi puisqu’il en émerge, d’un soi en relation unique avec lui-même et avec les autres.

Nous entendons, ressentons, goûtons, sentons et voyons ces images parler nuit et jour. Il suffit de s’engager dans une démarche d’écriture des rêves pour en reconnaître l’abondante source d’informations, souvent symbolique et énigmatique. Il suffit de nourrir la présence à soi dans l’ici et maintenant pour percevoir les messages de jour, pour se laisser surprendre par les synchronicités de la vie et pour apprécier les réactions sensorielles de notre corps qui demeurent un puit inépuisable de pistes qui mènent à soi.

Ces images nous parlent

Et si nous les faisions parler en entreprenant un dialogue avec elles ? Et si nous allions au-devant de la relation en répondant, simplement, à l’invitation qu’elles nous lancent en franchissant le seuil de notre conscience ?

Décrire par la mise en mots les images qui surgissent, les dessiner et les peindre installent définitivement la relation. Ce processus matérialise ce qui, sans cela, demeure virtuel au risque que ces images soient classées temporairement dans le dossier « Pas maintenant. Peut-être plus tard ».

Une fois décrite, dessinée ou peinte, la relation à l’image prend un nouveau souffle et, si nous le choisissons, nous pouvons suivre son mouvement. Au début d’une nouvelle relation, le dialogue s’avère être une bonne manière de faire connaissance. Des questions de base permettent de baliser et de sécuriser cette communication :Qui es-tu ? Où es-tu ? Que fais-tu ? Quel âge as-tu ? Accueillir les éléments de réponse qui émergent spontanément, sans juger, permet de mieux nommer ce avec qui ou avec quoi nous sommes en relation.

Cette partie de soi, qui a besoin d’être entendu, a d’abord besoin d’être reconnue. Cette reconnaissance passe par la prise en charge de nos images et, comme le fait un bon parent, en en prenant soin. Dans certaines situations, cette démarche se vit en solitaire et de façon autonome, mais parfois il est bon d’être guidé dans ce processus d’intériorisation.

Toujours, la pêche aux images est fructueuse. Mais pour cela, il faut choisir d’aller à la pêche, avec la patience et la passion inhérentes à cet art et avec la confiance que le poisson mord à l’hameçon, parfois, au moment où on s’y attend le moins.

S’engager à répondre aux besoins vitaux de nos images procure le sentiment profond et puissant d’être vivant.