dimanche 29 juillet 2007

Chef d'orchestre ou simple musicien

Je ne suis certainement pas la seule et unique femme à avoir plongé dans une relation amoureuse avec un homme, père de quatre enfants. Pas la seule. Toutefois, c'est tout un défi pour la mère que je suis, ayant une seule fille, et avec qui la monoparentalité s'est déclarée depuis quelques années. D'autant plus que, pour réunir tout ce beau monde, j'ai choisi de quitter ville, travail, amis... et de me joindre avec ma fille, dans un autre lieu, au projet familial.

Quand on gravit la montagne, on ne voit le magnifique panorama qu'au sommet. Et on passe parfois des heures et, pour certaines excursions, des jours à gravir avant de savourer l'immensité du cadeau que l'élévation nous réservait.

Et bien, chères amies et amis, c'est toute une escalade que celle de vivre dans une famille recomposée! Je pensais qu'il n'y avait qu'au sommet que je retrouverais des points de vue splendides. Et bien pas du tout.

Tout au long de cette année écoulée depuis le début de mon engagement à gravir cette montagne de la recomposition familiale, le paysage m'a procuré plusieurs opportunités d'exploration avec lesquelles il a bien fallu que je compose. En montagne, on regarde et on admire le paysage. Ma montagne à moi, elle me plonge au coeur de mon paysage intérieur. Les points de vue sont si évidents, qu'il est impossible de les éviter, des les écarter, des les contourner, de les ignorer. Au coeur de cette montagne se cachait MOI, dans toute ma grandeur, certes, cachée et bien enfouie dans le tricot des limitations que je m'étais créé pour me protéger. Et voilà que l'escalade avec 4 enfants, deux adultes, deux chiens, deux chats et un poisson à bord dépasse grandement les prévisions météorologiques.

Et bien quoi ! Fallait y penser avant ! Et puis, on s'aime... et bien, il ne suffit pas d'aimer! Et s'il suffisait qu'on s'aime, comme dirait l'autre, on ferait de ce rêve un monde... Et, pour ne pas que ça vire au cauchemar pour tout le monde, il faut composer et recomposer cette mélodie familiale à chaque jour. L'oeuvre n'est jamais achevée, elle vibre au coeur d'enfants et d'enfants devenus adultes. Chaque onde musicale module chacun des membres de cette escalade. Et la montagne est haute et parfois aride et parfois riche de son feuillage et parfois pauvre d'ombre et généreuse de soleil... gare aux insolations !

J'arrive parfois essouflée au belvédère de mon Être, tentant d'être un chef d'orchestre et ratant ma prestation. Je m'asseoie quelques fois étourdie par l'élévation rapide et la rareté de l'oxygène. Faille reprendre mon souffle et devenir simple musicienne au coeur de cet orchestre familial. C'est avec humilité qu'on déserte le siège du chef. Par plaisir aussi, celui de faire partie d'un ensemble au lieu de se retrouver à l'écart. Passer du dessus pour vibrer au dedans. Et, modestement, pour participer au "work in progress" communautaire de la création de la "Mélodie du bonheur".

Au coeur de l'aventure montagneuse russe nous jouons tous à la chaise musicale à la fois musicien, compositeur et inteprète de qui nous sommes au sein de la composition de cette "Symphonie inachevée". Consciemment ou inconsciemment, notre couleur musicale fait toute la différence.

mardi 24 juillet 2007

Jenny la Miraculée

L'histoire de Jenny ressemble peut-être à celle de bien d'autres comme elle, simplement parce qu'elle n'est pas dotée de la faculté de douter. Ah! ce doute... telle une bulle de crazy glue au bout d'un stylo à billes....

J'ai même envie de l'envier, cette Jenny, pour son innocence et sa confiance inaltérable. Un exemple, certes, qui me côtoie tous les jours depuis 8 ans. Jenny est la pitou adorée de ma fille de 12 ans... bientôt 13. Une Shitsu-Bichon blanche qui, lorsque nous avons fait sa connaissance, était déjà baptisée. Faute de lui créer un traumatisme irréparable, elle porte toujours le même nom... qu'une cousine ! Faut s'y faire et ce n'est pas à s'y méprendre. Heureusement, et pour le chien et pour la cousine!

Toujours est-il que, l'an passé, l'incomparable Jenny s'est foutue le nez sur le dos d'un porc-épic. Des épines, en veux-tu en v'la. Et il a fallu que je crois, dur comme fer, à une légende rurale comme quoi il faut absolument couper les pics qui restent fixés à l'animal afin qu'ils ne migrent pas dans le corps de la pauvre éprouvée, en l'occurrence, Jenny. C'est une légende... la vérité est tout autre. En coupant les pics, ils ramollissent et deviennent impossibles à retirer. Il "aurait fallu", dis-je bien, une opération pour la modique somme, mesdames et messieurs, de 400$. À 20h le soir, en pleine campagne, difficile de trouver des ressources fiables, à bon marché et pas trop loin de la maison.

Ma fille s'inquiète, mon portefeuille pleure et moi, j'essaie de garder mon calme et de prendre une décision éclairée même si le vétérinaire, au bout du fil, ne fait aucun effort en ce sens en m'annonçant que, si je ne fais rien, la pauvre souffrira le martyre et risque même de mourir d'une hémorragie interne lorsque les pics perforeront ses organes vitaux. Rien de moins.

Nous tentons l'impossible en lui fournissant du Gravol, dose animale, question d'amoindrir ses réflexes afin de lui extraire les pics, méthode maison. Rien à faire, sa joie de vivre est plus forte que tout. On double la dose. Malgré le concours pharmacologique, la pauvre, que dis-je, la persévérante Jenny s'anime toujours à la mélodie de son nom. Quelques marches de l'escalier lui échappent et elle se roule sur le dos pour quêter quelques caresses au beau milieu de la nuit.

Finalement, des capsules d'ail, des comprimés de vitamines C et des séances de Reiki en quantité industrielle. Et "Pan" dit-il!
Et ce fut le premier miracle de Jenny. Certains pics sont sortis et tous les autres ont littéralement fondu en larmes devant tant d'amour et de grâce. Une année plus tard et Jenny est toujours et encore une amoureuse de la vie.

Dernièrement, notre célèbre miraculée a commencé à boiter. Consultation oblige et la vétérinaire est directe: excroissance des coussinets et champignons. Il faut opérer sinon elle souffrira et tralala. Toutefois, étant donné son âge avancé... Jenny ne regarde jamais en arrière.... quelle qualité! Donc, toutefois, elle souffre au coeur d'un souffle qui risque de l'emporter d'un seul souffle... OUF! Sans compter l'estimation des travaux!

On rapplique à la maison. Bains de pieds au Nutribiotic et Reiki, Reiki, Reiki. TALAM!

Ma Jenny, celle de ma fille assurément, est une enseignante hors pair. Au coeur de sa joie de vivre, malgré des désagréments qui emporteraient plus d'un humain sur des voies obscures et dégénérescentes, Jenny nous éclaire sur l'auto-guérison et l'amour.


Elle jappe à outrance, elle pique des excréments de chats dans la litière, me fait des flaques de pipi au bas de l'escalier spécialement pour que je m'y mouille au petit matin, elle grogne au moindre chuchotement extérieur... elle dort avec ma fille. Et l'épreuve des pics m'a propulsé dans un élan d'amour intense pour ce chien qui représente l'inconditionnel à l'état pur. Soudainement et miraculeusement, je l'ai aimé plus que tout. Je l'ai aimé tout autant que ses comportements m'agressaient auparavant. Comme quoi l'épreuve cache en elle la possible transcendance. Celle qui ouvre et éveille.

Aussi, chaque fois que je m'offre un Reiki ou qu'une personne me sollicite pour un soin, je rallume la grille d'amour planétaire et universelle. Chaque fois que je regarde Jenny et que je l'appelle "Ma Miraculée", je rallume cette grille en moi par l'amour qui m'habite et m'anime.

Jenny est mon idole et je l'aime pour ce qu'elle est, certes, pour ce qu'elle m'enseigne, assurément. N'y a-t-il pas près de chacun de nous un Maître enseignant qui se manifeste, simplement pour nous propulser vers l'avant de Soi, là où on projette une semence chaque fois qu'on dit "Je t'aime".

samedi 21 juillet 2007

Les petites mains art giles


Au petit matin précoce et brumeux, et je dirais même pluvieux, ma plume colle au papier.

Pigeon Hill, couleur local de St-Armand dans la région Brome-Missisquoi, est sillonné d’artistes de renom dont un couple potier, Michel Louis Viala et Sara Mills, coup de coeur de mes années 90. Michel est un passionné de céramique et, à l’époque, de fractals. Céramiste coloré et recherché, il œuvre conjointement et harmonieusement avec Sara, sage compagne d’un long parcours.

Petit retour en arrière, preuve qu’il ne faut pas couper tous les liens avec le passé…. Hiver 1990, Banff Center, Alberta. J’y étais pour créer une exposition photographique: « La femme de ma vie », hommage à la maternité. Tout un hiver au cœur des montagnes enneigées en compagnie d’artistes de tous pays, de toutes expressions artistiques, un bain culturel enivrant. Et Viala y était aussi.

17 ans plus tard, en plus de m'offrir des retrouvailles improvisées, je réalise un rêve, celui de me retrouver à l’Atelier Pluriel Singulier de Michel et Sara pour créer des pièces de Raku, technique de céramique japonaise qui donne naissance à des pièces magnifiques même pour la novice que je suis. Quel plaisir!

Je n’ai jamais tourné la terre. Je l’ai marchée, courue, survolée et embrassée…. Un matin, entre mes "petitesmainsagiles", je l'ai retournée au rythme élémentaire de l'eau, du feu, du bois et de l'air.

Ce matin-là, j'ai matérialisé l’empreinte du temps quand le temps emprunte la matière pour me révéler mon histoire.

Atelier Pluriel Singulier: voir liens internet

jeudi 19 juillet 2007

Faire l'École Buissonnière


Comment pondre un blog sans être assise à l’ordi à taper ces mots qui sont comme un fruit qui pousse à être cueilli? Comment?

Et bien, simplement, en étant assise à la bibliothèque de l’École, dos à la pluie qui voile ce matin précoce. Assise sur un "Le Corbusier", objet de raffinement en ce lieu harmonisé, pensé et créé par Marc et André.

Au menu, une rencontre magique avec le « remplaçant » du Principal de cette École de Pigeon Hill, petite localité de la région Brome-Missisquoi. Bien que, pour l'occasion, je me sois révélée retardataire, pas de copies. Je mérite un rire accueillant pour célébrer mon retour en classe. Un retour délicieux et relaxant pour ces quelques jours de repos au Gîte L'École Buissonnière.

Il fait bon chez Marc et André! Il fait bon à Pigeon Hill à vélo sur les routes sinueuses bordées de feuillus majestueux. Il fait bon s'arrêter épier deux chevreuils qui se croient bien camouflés. Il fait bon se sucrer le bec à la Sucrerie de l'Érable à Frelisghburg. Il fait bon retourner l'argile à l'Atelier Pluriel Singulier. Il fait bon, simplement, de me retrouver dans un ailleurs qui me rapproche un peu plus de moi.

Ce matin, je m’offre le cadeau de la richesse du moment présent en guise de renouveau. Sa saveur a un prix, celui de l’accueil et de la présence.

Ce présent, il sommeille présentement à l'École Buissonnière au coeur de Pigeon Hill.

C’est une invitation à jouer l’explorateur et à découvrir que faire l’École Buissonnière est un privilège.
Gîte l'École Buissonnière: voir liens internet

jeudi 12 juillet 2007

Allumer la grille/Fire the grid

Le 17 juillet 2007 à 11h11 (heure de Greenwich, 7h11 heure du Québec), les habitants de la planète sont invités à s’unir par la méditation et la prière pendant 1h, en groupe ou individuellement, afin d' « Allumer la Grille ». Cette action a pour effet d’insuffler une énergie de guérison au centre de la Terre et de régénérer son noyau.

Il s’agit d’une action d’amour dans l’intention de ramener la Paix et l’Amour sur la Terre, de ramener la Vie à son sens le plus pur comme l’a vécu le fils de Shelley Yates. Mort par noyade lors d’un accident de voiture et maintenu vivant par des machines, il a été ramené à la vie grâce aux nombreuses personnes qui l’ont visité, et surtout touché, habités d’une intention d’Amour. Shelley Yates avait reçu cette indication de la part des Guides de Lumière qui l’ont aidé, elle aussi, à survivre de ce même accident. Ce sont les Guides qui accompagnent Shelley Yates qui formulent l’invitation du 17 juillet 2007.
Pour en savoir plus, voir les liens internet.

À 7h11 le 17 juillet 2007, je choisis de vivre ce privilège qui m’est offert en touchant les membres de ma famille. Je choisis de les convier à un rendez-vous terrestre et de leur témoigner mon Amour, ma reconnaissance et mon affection. Je choisis de les toucher. De les toucher physiquement et de les toucher intérieurement. Je choisis de nous offrir l’opportunité de vivre un moment ensemble et de partager le meilleur de nous-même. Je ne sais pas encore quelle sera la formule. Elle sera.

Puisque chacun de nous porte et est Gaïa, chacun de nous a besoin d’Amour. Et si cette action d' « Allumer la Grille » revêtait la proposition de conscientiser cette flamme, cette chaleur humaine de l’Amour par l’amour qui circule en soi et autour de soi. Une invitation à la rallumer au besoin et à la nourrir sans cesse.

Et si ce rendez-vous était un rendez-vous avec Soi et s’il était temps de prendre le temps de s’offrir ce « toucher ».

Il est peut-être plus ardu de réunir sa propre famille afin de s’offrir reconnaissance et amour que de se choisir un groupe pour méditer et prier pour la Terre tout comme celle de notre propre Coeur. Chaque regard d’Amour pour Soi et pour nos proches anime la Grille énergétique du Cœur de la Terre. Une action Coeur à Coeur. Nous avons tous les outils. À nous de les conscientiser le 17 juillet 2007 et chaque jour de notre voyage terrestre.

À suivre !

Allumer la grille: voir liens internet

mardi 10 juillet 2007

La parade du Mondial


Des couleurs, de la musique et des saveurs qui font voyager sur la rue Lindsay à Drummond.

Partir ailleurs quelques heures ou quand l'ailleurs s'approche de soi au point de faire oublier le quotidien et d'allumer des étincelles dans les yeux.
Partir pour un ailleurs, un passage nécessaire au coeur de soi avec, comme passeport, l'intention d'explorer Qui on est.

L'intention de s'explorer à travers les gestes les plus simples ou les rencontres des plus routinières, avec un regard neuf.
Un voyage qui modifie l'angle, qui accentue les contrastes et qui nourrit l'accueil du présent moment, saveurs de l'ici et maintenant dans toutes ses modulations.

Ce soir, Drummondville vibrera aux couleurs du Monde, aux ondulations musicales et aux rituels de danse enjoués et endiablés.

Et si chaque jour nous proposait une invitation ludique à s'abandonner à Qui on est au coeur de la Danse de la Vie!

lundi 9 juillet 2007

Entendez-vous la pluie?

Écrire sous la mélodie de la pluie anime l'imaginaire et l'intériorité. Je jouis de ce moment unique du silence musical qu'offre ce temps humide qui m'invite à l'intérieur, de moi tout d'abord.
J'écoute l'eau, les gouttelettes, le vent, le rebondissement des gouttes sur les voitures, sur le bois, sur la terre...j'écoute... et j'entends, j'entends surtout le fluide intérieur qui fertilise mon imaginaire. Les images défilent, les mots se disputent la page et je respire lentement afin d'absorber l'information qui me provient de ma cascade intérieure, source intarrissable de Vie.

Maître et disciple de soi-même, c'est écouter les pistes que nous lance notre voix intérieur et prendre cette voie comme on prend la route pour aller rejoindre l'être aimé. Dans l'empressement et le désir de découvrir, d'explorer, d'expérimenter dans l'ouverture du coeur.

"Ne redevient-on pas une jeune fille chaque fois que l'on court se faire aimer!" (Les vaisseaux du coeur, Benoîte Groulx)

Et si cet être aimé etait en soi, au coeur de soi, terré dans un racoin en attendant une invitation, une rencontre fortuite, un hasard nécessaire. Et s'il était SOI. Et si cela nécessitait un rendez-vous officiel! et pourquoi pas!

Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec CELLE QUE JE SUIS et j'en profite pour lui offrir le meilleur de moi-même.

Gratitude Rock

Loin d'être un camp de vacances aux États-Unis ou un site initiatique amérindien...

Compagne de mes journées, au creux de mes poches, sur ma table de nuit ou de travail.
Elle est ici.
Un "reminder" des douceurs de la vie.

Au contact de ma main, la Turquoise, qui a squatté dans ma poche, donne naissance à un sentiment bienfaisant de gratitude envers les bénédictions de la vie, de ma vie.

Des aurores boréales du coeur.

Sur le parcours des défis quotidiens, la santé, le sourire d'un enfant, une assiette bien garnie, un stationnement trouvé facilement, un dessert savoureux, une douche rafraîchissante, un chat qui quête une caresse, un ami qui arrive à l'improviste ou le rayon de soleil qui épouse la table de la cuisine sont autant de bénédictions qui soulèvent la joie de l'âme et du coeur.

Je vous invite à Gratitude Rock, là où nous sommes les artisans des plus grandes oeuvres pyrotechniques, celles des éclats du coeur et des lumières de l'âme quand le présent se fossile dans l'instant présent, saveur bénie de la Vie.

Line

dimanche 8 juillet 2007

Chocolat belge pra Liné !

Je me délecte déjà de l'anticipation heureuse de partager avec vous mes passions les plus secrètes, les plus délicieuses et les plus expansives sur ce blog.

Grâce à mon meilleur ami Jocelyn, fidèle compagnon de mes créations informatiques, je mets du plomb dans mon crayon et de la fanataisie sous la plume!

En ce lendemain du Lucky Seven planétaire, pour ne pas dire universel, j'étire la chance jusqu'à ce deuxième jour un de l'année chanceuse dont le 7 du 7 2007 a donné naissance. Nous ne sommes que le 8, chiffre par excellence dont les courbes fluides nous propulse dans l'infini.

Que cette infiment délectable journée vous comble passionnément telle la douceur infinie d'une délicieuse bouchée de chocolat belge pra-Linée.

Line