lundi 12 novembre 2007

Croyances et foi

La différence entre y croire et avoir la foi. Je m'efforce d'y croire et, pour la foi, elle n'y est pas.
Sur quoi repose la foi? Quel est son fondement, quelles sont ses fondations?
Si ma foi est fragile, faut que j'en solidifie les bases. Quelles sont ses bases?
Elles gisent dans mon passé J'ai créé ma propre foi au fil de mes expériences passées.

Sans le savoir, nous sommes tous des scientifiques, biaisés et baisés à la foi. Nous cumulons nos affirmations sur des expériences et nous créons nos expériences sur nos affirmations. Finalement, nous tournons en rond, restant sans cesse dans le même paradigme.

Changer le monde correspond à changer son monde. En commençant par le mien. Mon monde, mon paradigme. Pour changer mes expériences et non seulement la perception que j'en ai, il me suffit de modifier mes affirmations. Les modifier, les changer et les intégrer. C'est la partie la plus ardue, la plus importante aussi. Intégrer. Ça se fait. Intégrer comme ingérer, comme digérer, comme assimiler, comme nourrir, comme vivre pour vivre!

Les affirmations sont des croyances bien ancrées et confortables au fond de moi. Faille générer l'inconfort pour les ébranler et les effriter. Faut-il vraiment les remplacer?... je ne crois pas. Encore une croyance! Oups, je suis prise à mon propre piège. Ne suis-je pas mon pire ennemi et ma meilleur complice ! Faille choisir de quel bord je me positionne.

samedi 10 novembre 2007

Les mauvaises herbes

C'est fou comment on a la capacité à se remémorer les événements qui nous ont blessé. A quel point on reste fragile et émotif à ce seul souvenir et, quand la vie nous oblige à repasser dans les mêmes traces, on est méfiant, on sens les effets du stress s'installer et on veut, à tout prix, éviter les mêmes erreurs.

Comme on le dit souvent: chat échaudé craint l'eau froide....

Les événements difficiles, on les appelle des défis, c'est comme les mauvaises herbes, on travaille à les éliiminer et, comme de raison, ça revient toujours.

Il faut seulement être vigilant, avoir l'oeil ouvert, être muni du bon outil et agir avec discernement afin de ne point laisser les mauvaises herbes envahir toute la pelouse. Faut pas penser tout arracher d'un seul coup, ni même les éliminer à vie, c'est toujours à recommencer. C'est comme ça.

Même en ce matin froid de novembre, une petite job de désherbage est nécessaire.